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La Colombie présente des perspectives très intéressantes pour les exportateurs et les investisseurs du secteur de l’agriculture. L’Accord de libre¬échange (ALE) Canada–Colombie, entré en vigueur le 15 août 2011, accorde aux exportateurs canadiens un accès immédiat en franchise de droits au marché de la Colombie pour une foule de produits, notamment le blé, l’orge, les lentilles et les pois.

Débouchés

Grâce à l’ALE Canada–Colombie, la plupart des exportateurs canadiens de produits agricoles bénéficient d’un accès immédiat en franchise de droits au marché de la Colombie, ce qui offre donc de plus amples possibilités aux producteurs canadiens de produits agricoles et agroalimentaires. L’élimination des droits en Colombie, qui pouvaient se situer entre 10 p. 100 et 108 p. 100 pour certains produits du porc, rendra les produits canadiens exportés de plus en plus concurrentiels dans ce pays. De plus, les entreprises canadiennes sont bien placées pour répondre à la demande croissante d’aliments transformés et de produits alimentaires de grande valeur. Les débouchés comprennent notamment :

• Blé – La consommation de blé en Colombie ne cesse de croître depuis plus de 50 ans; en 2011, elle a atteint près de 1,4 milliard de tonnes de blé – et seulement 1. p. 100 environ était produit au pays. En vertu de de cet ALE, les droits antérieurs de 15 p. 100 à 20 p. 100 ont été éliminés.

• Légumineuses – On observe une grande demande pour les lentilles, les pois et les pois chiches. L’ALE élimine les droits de 15 p. 100 qui étaient en vigueur auparavant. Dans le cas des haricots, la quantité visée par le contingent en franchise de droits sera augmentée peu à peu, et les droits qui s’appliquent en cas de dépassement du contingent seront éliminés progressivement.

• Orge – Les entreprises colombiennes, comme Bavaria Brewery, importent de l’orge pour produire du malt et de la bière. L’ALE élimine les droits de 15 p. 100 sur ce produit.

• Porc – La production locale de porc ne peut répondre à la demande. Les droits de douane qui s’appliquaient généralement au porc, c’est¬à¬dire de 10 p. 100 à 40 p. 100, seront éliminés progressivement, et un accès en franchise de droits sera fourni sous forme de contingent.

• Bœuf – Bien que la Colombie soit autosuffisante dans le segment du bœuf, les morceaux de choix de grande qualité, comme la surlonge et le faux filet, sont rares et pourraient devenir un produit

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