Sacrifice Chez Les Azteques

sacrifice humain chez les Aztèques Michael Graulich. 19-01-2005

Le sacrifice humain et le cannibalisme à l’échelle dont ils étaient pratiquait par les Aztèques, provoque des réactions d’horreur et d’incompréhension dans la culture occidentale, mais comment en sont-ils arrivés là? Et pourquoi c’était aussi importât et pratiqués à une tel dimension? Beaucoup de peuples ont sacrifié leurs semblables, mais chez aucun le sacrifice humain n’a tenu la place que ce rite occupait chez les Aztèques. Il était un phénomène social total; clé dans la religion (dans la cosmologie, dans la mythologie comme dans les rituels), il interfère dans d’autres domaines, social, politique, militaire, économique.

Démarche Méthodologique

L'auteur a passé en revue de manière systématique, non seulement toutes les sources disponibles sur les Aztèques, mais assiste également à des informations d'autres régions et tribus mésoaméricaines, pour son étude, il adopte une démarche comparatiste. Parfois, l'auteur établit un parallèle discret, mais suggestive entre tel rituel ou symbolique mexicaine et les aspects similaires dans d'autres civilisations. Mentionnez comment les khodos indiens faisaient pleurer leurs victimes pour obtenir de la pluie ou comment les anciens Romains utilisaient un couteau de silex dans le sacrifices symbolisant le rayon de Jupiter. Graulich prend en compte également la riche iconographie illustrant ce rituel, les conclusions des archéologues et des anthropologues physiques étude portant sur les pratiques sacrificielles ainsi que les traces laissés sur les os des victimes. En outre, l'érudition de l'auteur par les nombreuses citations concernant les manifestes auteurs modernes, qui, depuis le XVIII siècle ont étudiés les différents aspects de sacrifice au Mexico comme dans d'autres régions du globe.

Conclusions :

Le sacrifice humain avait comme but (nourrir les dieux, étoiles, la machine de monde, voir le cosmos). Soulager le corps et permettre l'accès à un au-delà plus glorieuse, tout en reconnaissant la supériorité de créateurs.

La principale raison pour laquelle le sacrifice humain a atteint de telles dimensions est, selon Graulich, que les grandes villes multiethniques de cette civilisation promouvoir ces impressionnants rites publics afin de consolider une cohésion sociale fragile par complicité dans les pratiques sacrificielles. L'ampleur de la cérémonie glorifie la cité et écrase les rivaux invités à y participer. Mais les mises à mort massives de prisonniers de guerre sont aussi des meurtres inspirés par la vengeance ce qui accroître le sentiment d'appartenance au groupe et renforcer sa cohésion. D’une autre part, une explication possible concernant la possible augmentation de sacrifice humain chez les Aztèques est l'absence de grands animaux domestiques qui dans d'autres civilisations (Égypte, Grèce, Inde, etc.) ont été les victimes préférés.

Pour finir, Graulich traite le cannibalisme et au contraire de ce que la plus part des chercheurs disaient sur l’anthropophagie aztèque, que cela aurait été exagérée par Cortés pour en faire une des justifications morales de la conquête ; Graulich n’a pas de mal à démontrer

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