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Papa Goriot


Enviado por   •  4 de Mayo de 2014  •  1.829 Palabras (8 Páginas)  •  287 Visitas

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Résumé[modifier | modifier le code]

« Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient2. »

Le roman s'ouvre avec la description sordide et presque répugnante de la maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac, jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage un peu rustre et grossier nommé Vautrin et un ancien vermicellier (fabriquant de pâtes et de pain) ayant fait fortune pendant la révolution, retraité maintenant complètement désargenté et veuf, surnommé le père Goriot par la veuve Vauquer, frustrée dans ses intentions de mariage avec lui à l'époque où il était arrivé à la pension, riche, bien mis et en possession de beaucoup de mobilier. La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à sa famille sont ignorées par les deux hommes.

Rastignac, qui est issu d'une famille provinciale modeste, est ébloui par la vie parisienne. Il délaisse rapidement ses études et tente de percer dans la haute société. Il est aidé en cela par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l'invite à un bal où il rencontre Anastasie de Restaud. Il tente sa chance avec elle, mais est rapidement mis à l'écart quand il découvre le fossé culturel et surtout financier qui le sépare de la dame, de son mari et de son amant. Décontenancé, exclu des amitiés de ces trois derniers, misérable et vexé, il retourne voir sa cousine, qui l’initie aux mystères du grand monde. Elle lui révèle également le secret d'Anastasie : elle est la fille du père Goriot. Celui-ci s’est quasiment ruiné pour contenter, doter et bien marier ses deux filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, qui le tiennent à l’écart de leur vie. Elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates, mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père. Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers.

Vautrin, en attendant, révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il veut faire sa fortune et il le pousse à épouser Mademoiselle de Taillefer, dont il s’arrange pour faire tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d’un riche héritage. Rastignac refuse de suivre Vautrin dans cette affaire criminelle. Il s’engage dans une relation amoureuse avec Delphine, une des filles de Goriot. Une enquête révèle que Vautrin est un ancien forçat, Jacques Collin, portant la marque au fer rouge des bagnards sur la peau et que découvrent les agents venus l’arrêter.

Le Père Goriot, qui croyait pouvoir quitter la pension avec Rastignac pour vivre auprès de sa fille Delphine, meurt en apprenant brutalement la situation familiale et financière désastreuse de ses filles, qui lui réclament son aide sans ménagement. Peu de temps avant, on lui avait diagnostiqué une grave crise d'apoplexie. Bianchon, un des pensionnaires et ami de Rastignac, a lui-même diagnostiqué le Père Goriot.

Rastignac assiste à l’enterrement du vieillard, que ses filles n’accompagnent même pas au cimetière. Bien qu’il soit assez ému par la détresse du vieillard, Rastignac se laisse emporter par sa passion du pouvoir et de l’argent et, subjugué par la vue des quartiers riches de Paris, il se lance à la conquête de la capitale : « À nous deux, maintenant ! »

Personnages[modifier | modifier le code]

Article connexe : Liste alphabétique des personnages d'Honoré de Balzac.

Eugène de Rastignac[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Eugène de Rastignac.

Venu de Charente pour étudier le droit à Paris, il rencontre Jacques Collin, alias Vautrin à l'auberge Vauquer, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon (étudiant en médecine), il aime une fille du père Goriot, Delphine de Nucingen.

Jean-Joachim Goriot[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Jean-Joachim Goriot.

Le père Goriot par Daumier (1842).

Ancien vermicellier, le père Goriot a fait fortune durant la révolution. Il éprouve un amour sans limite envers ses deux filles. Celles ci en profitent et lui demandent de l'argent sans répit : « riche de plus de soixante mille livres de rentes et ne dépensant pas douze cents francs pour lui, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles… il ne demandait qu'une caresse en retour de ses offrandes. » Mais ses filles se révèlent ingrates : « le citron bien pressé, ses filles ont laissé le zeste au coin des rues3. » Même à la mort de leur père, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen ne se dépêchent pas pour venir lui dire adieu. Il ne reste en vie que pour elles, mais seule madame de Restaud vient avant que la mort ne l’ait emporté afin de s'excuser… Il meurt sans un sou, ayant tout donné à ses filles, et ayant vendu le peu de chose qu'il avait pour pouvoir offrir une robe à Anastasie. Bianchon et Rastignac, les deux étudiants, doivent eux-mêmes payer l’enterrement du père Goriot, car celui-ci n'avait plus d'argent, et que ses gendres ne voulurent pas payer.

Jacques Collin, alias Vautrin ou Trompe-la-Mort[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Vautrin (Balzac).

Ce personnage, que Balzac appelait une « colonne vertébrale » de La Comédie humaine, apparaît pour la première fois dans ce roman. C'est un forçat évadé du bagne de Toulon, qui a été condamné pour un faux commis par un autre. Depuis 1815, il se cache à Paris sous le nom de Vautrin. Il est probablement trahi par un ancien camarade du bagne, surnommé Fil-de-Soie. À l'aide de Mlle Michonneau,

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