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L'incipit De La Parure De Maupassant

1998351216 de Noviembre de 2014

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La plupart des auteurs du XIXème nous présentent un héros dans chaque récit. Un héros qui permettra de montrer la réalité de la situation économique et sociale de certaines personnes à l’époque. Il est assez souvent de commencer avec la description du personnage au début de l’œuvre, pour montrer les caractéristiques propres du personnage, qui participera dans l’œuvre et pour que le lecteur puisse identifier la situation du héros.

La nouvelle réaliste de Maupassant, La Parure, écrite en 1884 s’inscrit dans cette logique car il nous présente la situation économique et sociale de l’époque à travers d’un personnage. Tout d’abord, nous analyserons l’incipit de cette œuvre lequel nous présente une jeune fille qui est en constante souffrance à cause de sa condition économique et sociale moyenne, une fille qui rêve avec une meilleur vie, une vie qu’elle croit mériter. Nous métrons alors en évidence dans un premier temps, un personnage féminin anonyme qui rêve. Nous analyserons ensuite un personnage qui souffre. Et finalement, nous observerons le portrait pathétique de ce personnage.

Connaître le personnage depuis le début du texte est une pratique assez courante dans la plupart des romans.

À différence des autres, dans ce récit l’auteur a décidé de nous présenter un personnage féminin qui reste anonyme.

L’écrivain décrit au personnage comme « une de ces jolies charmantes filles » l 1 et dans la majorité du récit il se réfère au personnage avec le pronom personnel féminin du singulier « elle »l 2, 3, 5, 9,13…

À cette époque une grande quantité des filles ne pouvaient pas atteindre ses rêves à cause de la situation économique de la famille dans lesquels elles naissaient. La seule chose qu’elles pouvaient faire était de rêver avec la vie parfaite. Et ce personnage n’est pas l’exception.

Maupassant nous raconte que cette fille est née « comme par erreur du destin, dans une fille d’employés »l1 et que « elle (n’a pas de dot), pas d’espérances, aucun moyen d’être connue »l2 alors elle cherche à échapper à son univers, à son environnement rêvé.

Sur 28 lignes de l’incipit 12 sont consacrés au songe de la fille, le verbe songer est répété 4 fois « Elle songeait »l 13, 15, 21, 22. L’auteur nous montre que cette fille est très imaginative et aussi qu’elle rêve beaucoup des choses grâce à une accumulation « grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets » l 16. Nous observons que cette fille rêve avec de lieux d’intimité « galanteries »l 23 « antichambres nettes, capitonnées avec tentures orientales » l16 « «petits salons coquets »l 16 où se trouveraient les « amis les plus intimes » l17. Cette jeune songe principalement avec des richesses et des luxes.

Ce personnage continue a songer comme une compensation face à une vie médiocre ce qui ne la libère jamais d’une souffrance constante. Cette fille attribue sa naissance au sein d’une famille d’employés à « une erreur du destin »l1 .Le fait que elle croit mériter « elle se sentait faite pour cela » l25 une meilleure vie met à ce personnage dans une situation dans laquelle elle croit être victime.

Cette souffrance de cette fille nous la voyons avec la présence du champ lexical de la souffrance : « souffrait »l 9(x2), « torturaient »l 11, « pleurait » l 28. La gradation : « de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse » l 28 nous montre que ce personnage est affligé. Une autre raison liée à sa souffrance est le fait qu’elle est privée à certaines choses « n’avait pas de dot »l 2, « aucun moyen d’être connue »l 2, « ne pouvant être parée »l 5, « n’avait pas de toilettes »l 25, « pas de bijoux, rien »l 25. Nous voyons

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