ClubEnsayos.com - Ensayos de Calidad, Tareas y Monografias
Buscar

Jean De La Fontaine


Enviado por   •  16 de Abril de 2013  •  1.632 Palabras (7 Páginas)  •  360 Visitas

Página 1 de 7

Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, et meurt le 13 avril 1695 à Paris.

C’est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra.

Proche de Nicolas Fouquet (surintendant des finances de Louis XIV), Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière (une salonnière française) et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684.

Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé son succès et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature française.

Qu’est-ce qu’une fable ?

Une fable est un court récit en vers dont on tire une moralité.

C’est un court récit en vers ou occasionnellement en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Elle se caractérise par la mise en scène d'animaux qui parlent, à moins que ceux-ci cèdent la place à des éléments naturels ou à des personnages types. La moralité, exprimée à la fin ou au début de la fable, est parfois implicite, le lecteur devant la dégager par lui-même.

Étymologie :

Le mot fable vient du latin fabula (« propos, parole »), qui désigne le fait de parler en inventant (d'où dérive aussi le terme « fabuler »). En grec, il n'y avait pas non plus de mot spécial pour nommer le genre de la fable, qui était désignée par le mot signifiant récit: μύθος (qui a donné le mot « mythe »).

Pour référer au genre, l'usage se répand très tôt de désigner les fables comme des aesopica (litt.: « propos d'Ésope »), ce qui se traduira au Moyen Âge par ysopets ou isopets.

Genre littéraire :

La fable est une forme particulière d’apologue, qui désigne tout récit à portée moraliste. Elle se distingue de la parabole, qui met en scène des êtres humains et laisse le sens ouvert à la discussion. Elle se distingue aussi de l'exemplum, qui est un récit présenté comme véridique. Elle est distincte enfin du fabliau, qui est un conte satirique ou moral, souvent grivois.

Auteurs antiques célèbres de fables :

- Hésiode est un poète grec du VIIIe siècle av. J.-C. Il écrivit la première fable connue

Le Rossignol et l’Épervier.

- Ésope, écrivain grec, est considéré comme le plus grand fabuliste de l'antiquité, le père de la fable. Il est originaire de Thrace.

- Horace, un poète romain, écrit Rat de ville et du Rat des champs.

- Phèdre est un fabuliste latin d'origine thrace, affranchi de l'empereur Auguste.

- Avianus est un poète romain tardif, auteur de 42 fables en vers élégiaques.

Elégiaque : Vers composé de cinq pieds.

C'est en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope , que Jean de La Fontaine écrit les Fables qui font sa renommée.

Voici l’hétéromètrie de la versification de Le loup et l’agneau :

Le Loup et l'Agneau

1 La raison du plus fort est toujours la meilleure : alexandrin

2 Nous l'allons montrer tout à l'heure. octosyllabe

3 Un Agneau se désaltérait octosyllabes

4 Dans le courant d'une onde pure. octosyllabes

5 Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, alexandrin

6 Et que la faim en ces lieux attirait. décasyllabe

7 Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? alexandrin

8 Dit cet animal plein de rage : octosyllabe

9 Tu seras châtié de ta témérité.

10 - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté

11 Ne se mette pas en colère ;

12 Mais plutôt qu'elle considère

13Que je me vas désaltérant

14 Dans le courant, quadrisyllabe

15 Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,

16 Et que par conséquent, en aucune façon,

17Je ne puis troubler sa boisson.

18 - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,

19 Et je sais que de moi tu médis l'an passé.

20 - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?

21Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.

22 - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.

23 - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :

24 Car vous ne m'épargnez guère, heptasyllabe

25 Vous, vos bergers, et vos chiens.

26 On me l'a dit : il faut que je me venge.

27 Là-dessus, au fond des forêts

28 Le Loup l'emporte, et puis le mange,

29 Sans autre forme de procès.

Jean de La Fontaine

Témérité : Audace imprudente; hardiesse excessive et inconsidérée

Médire : dire du mal de quelqu’un que l’on pensse vrai

Il y a une rime orpheline au vers 24.

Voici les trois systèmes de rimes utilisés dans cette fable : rimes embrassées, rimes croisées et rimes plates

...

Descargar como (para miembros actualizados)  txt (10.2 Kb)  
Leer 6 páginas más »
Disponible sólo en Clubensayos.com