Land Of The Dead; Cine De Denuncia / Ensayo En Frances
greyshh22 de Enero de 2012
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Après le jour fatidique du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, l'administration du territoire de George W.Bush a démarré une politique basée sur l'expansion de la peur dans la société américaine et mondiale. À travers une stratégie de faux patriotisme et de défense de la liberté mondiale, visant à engager le combat contre le Moyen-Orient, on peut noter un grand pouvoir de persuasion proportionnel à la démesure de la propagande politique. Le président du pays le plus puissant du monde a réussi à convaincre la plupart des américains à prendre les armes sans très bien savoir pourquoi. Une longue guerre que certains ont qualifiés de « nouvelle guerre du Vietnam ».
Dans les autres films de Romero, en dessous de tous les litres de sang et des corps en décomposition, on voyait déjà quelques éclairs de l'arrière-plan social que le réalisateur souhaitait établir. Cette idée de fond social est très évidente dans cet épisode, bien plus que dans ses films précédents.
Le film présente une société post-apocalyptique où les vivants habitent dans une forteresse créée par les hommes riches, qui profitent de la situation pour n'accaparer le pouvoir (les hommes à qui on peut acheter le travail, dans Le Capital de Karl Marx) . Dans un même temps, les zombies qui rôdent autour de la forteresse commencent à évoluer avec l'envie de détruire le système.
Basiquement, le symbolisme du récit, ce que le spectateur peut comprendre, c'est que les êtres humains et plus concrètement la haute société gouvernée par Dennis Hopper profite des malheurs du monde, du cataclysme ambiant pour établir un nouvel ordre social, et que d'une certaine manière les vrais morts-vivants sont les humains. On peut remarquer que cet aspect du film reflète l'avarice, la soif de pouvoir et le capitalisme le plus sournois, le plus déshumanisé. Lorsque les zombies sont libérés par « big daddy », un mort vivant noir plus évolué que les autres, qui ressemble énormément au héros du premier film, prend conscience de sa condition d'oppression, il unifie les morts-vivants en une grande horde révolutionnaire pour mettre un terme au régime des riches humains nantis. Le film est donc pourvu d'un cri très fort à l'encontre du capitalisme, emphatisé par les moyens de rédaction du réalisateur.
On peut noter plusieurs phrases et dialogues dans le film pour fomenter le message que Romero veut faire passer. Au début du film, le héros regarde pour la première fois « big daddy »
Mike: C'est comme s'ils jouaient à être vivants
Riley: Que faisons nous d'autre? Feindre d'être vivants.
Ce petit dialogue cache la clé du comportement de la société actuelle, dans laquelle on semble oublier les fatalités qui nous arrivent, une amnésie involontaire qui nous permet de vivre à l'écart du monde.
On peut évoquer comme autre exemple le personnage de John Leguizamo, qui après avoir subit le refus de la part de Dennis Hopper de vivre dans la tour réservée à l'élite, menace d'attaquer la ville s'il ne reçoit pas de l'argent.
« On ne négocie pas avec les terroristes », la phrase de Hopper, est en relation directe avec une déclaration faite par le secrétaire de la défense E.U.A, Donald Rumfeld, en 2001.
Ouvrages
CALLINICOS A, les idees revolutionnaires de Marx, London, Bookmarks Publications, 2000
COLLECTIF DIRIGÉE PAR ZARADER JEAN-P,Politique des Zombies; L'Amerique selon George A.Romero, Paris, Ellipses Edition S.A, 2007
MARX K, le capital.
ZEITUNI A,Pensées mourides, livre II.
Site Web
ROUSSEAU M, Critique urbaine radicale, sur ¨http://www.cadrage.net/films/landofthedead.htm¨,2008.
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