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L'académie Francaise Et L'académie Espagnole


Enviado por   •  15 de Enero de 2013  •  985 Palabras (4 Páginas)  •  278 Visitas

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L'histoire de L'académie Francaise

Si la fondation de l’Académie française par Richelieu en 1635 marque une date importante dans l’histoire de la culture française, c’est parce que, pour la première fois, les débats d’une assemblée de lettrés ont été considérés comme pouvant jouer un rôle éminent dans le devenir de la société et de la nation. Ainsi, les statuts et règlements visés par le cardinal, puis l’enregistrement au Parlement de Paris, en juillet 1637, des Lettres patentes signées par Louis XIII, consacrèrent le caractère officiel d’une institution parisienne, dont le Cardinal de Richelieu était nommé « le chef et le protecteur » (fonction exercée aujourd’hui par le chef de l’État), et dont la mission revêtait un caractère expressément national. Si l’ « une des plus glorieuses marques de la félicité d’un État était que les sciences et les arts y fleurissent et que les lettres y fussent en honneur aussi bien que les armes », ce serait le rôle de l’Académie de donner à la langue française les moyens d’y parvenir.

L’évolution de la société et celle de la République des lettres permirent à l’Académie du XIXe siècle de s’ouvrir aux représentants de genres qui n’y avaient pas encore assez trouvé leur place, comme le roman, et de réunir, outre les grands romantiques sacrés et consacrés (Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Vigny, Musset ou Nodier), hommes politiques et hommes d’Église, journalistes, critiques et universitaires, dramaturges, poètes, historiens et savants. Certains échecs (celui de Baudelaire, celui de Zola) ne ternirent nullement l’éclat de l’Académie française qui, au cours de la troisième et de la quatrième République, put rassembler des personnalités aussi diverses que Littré (1871), Renan (1878), Taine (1878), Louis Pasteur (1881), Ferdinand de Lesseps (1885), Leconte de Lisle (1886), Ernest Lavisse (1892), Heredia (1894), Anatole France (1896), Émile Faguet (1900), Edmond Rostand (1901), Maurice Barrès (1906), Henri Poincaré (1908), Raymond Poincaré (1909), Henri de Régnier (1911), le maréchal Lyautey (1912), Henri Bergson (1914), Georges Clemenceau (1918), etc

L’élection de Léopold Sédar Senghor à l’Académie française, en 1983, puis sa réception, l’année suivante, en présence du chef de l’État, protecteur de l’Académie, a marqué une date de très haute importance.

En révélant ainsi l’Académie française à elle-même, Léopold Sédar Senghor a accompli, en quelque sorte, le destin de leur langue commune, dont il est l’une des plus éclatantes figures.

L'organisation

L’Académie française est composée de 40 membres, dont un Secrétaire perpétuel, représentant la Compagnie dans les cérémonies officielles. Sa forme juridique est celle d’une personne morale de droit public à statut particulier placée sous la protection du Président de la République. L’Académie s’administre librement et bénéficie d’une autonomie financière sous le seul contrôle de la Cour des comptes.

Le Mission

De la 9e édition, en cours de publication, l’Académie a fait paraître en 1992 le premier tome (de A à Enzyme), en 2000 le second tome (de Éocène à Mappemonde) et en 2011, le troisième (de Maquereau à Quotité).

La présente édition tient compte de l’expansion du vocabulaire des sciences et des techniques dans le langage courant. Elle s’ouvre aussi à des mots ou à des acceptions en usage dans le monde francophone, qui sont de nature à enrichir la langue commune.

Au total, ce sont près de 60 000 mots qui devraient

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