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Le Mal Dans L'oeuvre De Giono


Enviado por   •  24 de Agosto de 2011  •  1.058 Palabras (5 Páginas)  •  718 Visitas

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On ne saurait pas dire si le mal est naturel à l’homme où s’il est extérieur à lui. Désormais on faire preuve que le mal est présent par tout. Socialement toute forme de mal est condamné puisque l’homme est supposé viser le bien. Mais à ce propos Baudelaire fait une précision particulière au caractère absolu du mal : « Le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise. ». On peut alors s’interroger dans une première partie sur la banalité du mal et le vice vis à vis la responsabilité de l’homme pour analyser ensuite dans quelle mesure ne pas faire le mal par bêtise suppose un certain mérite.

La récurrence de la guerre dans l’histoire a mené l’homme à considérer le mal comme un trait fondamental de la nature humaine. Le mal est omniprésent dans l’œuvre. C’est tout Châtillon qui joue la comédie de la farce et l’hypocrisie dans le comportement quotidien. Une première proposition est de voir le mal comme une création de l’ennui. Ainsi mal agir serait le seul moyen que pourrait trouver l’homme pour se laisser aller à ses désirs et passions et vaincre l’ennui. Mais le caractère intrinsèque du mal pose problème. S’agit-t-il d’un acte inconscient de l’homme vu comme un instinct ou est-ce plutôt un moyen que l’on utilise logiquement pour accomplir des objectif conscients ?

Si on considère le bien comme l’objectif premier de l’homme, la réponse intuitive est celle des philosophes grecs : si les hommes font le mal c’est qu’ils sont ignorants du bien. Nul ne serait méchant. Si on n’est pas conscient du mal on n’est plus coupable. Alors la charité de madame Numance, pouvant être interprété comme un acte de bienfaisance, mais qui n’est en fait qu’un acte égoïste serait effectivement faire le bien. Or la citation de Baudelaire s’oppose à cette interprétation. L’ignorance n’est pas dé-responsabilisante. Faire le mal est un vice, c’est-à-dire qu’il se fait consciemment pour atteindre une jouissance qu’on prend comme satisfaction habituelle. En plus c’est irréparable, voir le plus irréparable si c’est fait par bêtise. C’est parce que l’incapacité de penser est une forme de monstruosité puisqu’elle mène à commettre des actes pervers sans finalité. Par exemple dans une première interprétation ce pourrait être par folie que Thérèse tue Firmin pour se venger instinctivement. Elle jouie simplement de l’acte criminelle. Pour éviter de faire le mal par bêtise il faut donc aller plus loin.

Dans le Âmes Fortes de Giono, à différence des gens à Chatillon, Thérèse exprime son rejet de cette vie médiocre : « tant qu’on n’a pas gouté le sang, il y a peut-être moyen et on accepte de vivoter d’un an a l’autre et d’aller comme ça jusqu’au bout ». Les appétits vulgaires, l’intérêt dans l’argent ne permettent pas de « gouter le sang ». Ils permettent quand même de légères jouissances qui les transforment en vices irréparables. Mais Thérèse s’aperçoit qu’elle ne tient à rien. Au contraire, puisque le mal est dans l’homme Thérèse décide de l’exercer de manière intense. Il s’agit de ne pas faire le mal par bêtise mais d’aller jusqu’au bout.

Alors

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