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L'enseignement En Corée Du Sud


Enviado por   •  15 de Diciembre de 2013  •  2.593 Palabras (11 Páginas)  •  290 Visitas

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L'obsession scolaire de la Corée du Sud

LE MONDE CULTURE ET IDEES | 19.09.2013 à 18h04 • Mis à jour le 18.10.2013 à 19h10 |Par Philippe Mesmer (Séoul, envoyé spécial)

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Les résultats de la Corée du Sud en matière d'éducation sont tellement spectaculaires que Barack Obama en a fait un exemple. "Les enfants sud-coréens sont meilleurs que les nôtres en mathématiques et en sciences",déclarait le président américain en avril 2011, avant d'appeler à s'inspirer du modèle en place dans ce pays : journées de cours plus longues et cours privés le soir.

Sa prise de position, plusieurs fois répétée, ne surprend guère, notamment à la lecture des études comparatives internationales comme celles du programme PISA. Réalisées tous les trois ans par l'OCDE, ces évaluations illustrent le haut niveau des élèves sud-coréens. En Corée du Sud, le taux d'alphabétisation dépassait les 90 % dès la fin des années 1980 (il est actuellement de 97,8 %), contre 22 % en 1945 ; 71 % des jeunes vont aujourd'hui à l'université, contre 56 % dans les autres pays membres de l'OCDE.

ACCUMULATION DE DIPLÔMES

Derrière ces chiffres se dissimule pourtant une réalité bien plus ambiguë, car cette réussite scolaire et l'accumulation de diplômes relèvent d'une vraie obsession. Le pays consacre 7,6 % de son PIB à l'éducation, contre 5,6 % dans les autres pays de l'OCDE. Son système éducatif figure parmi les plus durs, les plus éprouvants et concurrentiels, notamment quand il s'agit d'entrer à l'université. Les élèves sud-coréens sont peut-être les meilleurs du monde, mais ils sont aussi parmi les plus malheureux.

Les rythmes scolaires, d'abord, relèvent du marathon. Chaque année scolaire commence en mars et se divise en d...

Corée du Sud : deuxième système éducatif mondial ?

Éducation – Hier, vous avez vraisemblablement lu ici et là dans les Unes des médias internationaux et nationaux, les articles sur l’éducation et le rapport de l’OCDE à ce sujet.

Une actualité qui met en exergue le retard de l’Europe sur l’Asie en matière d’éducation, les conclusions plus que moyennes sur l’éducation dans l’hexagone et la bonne forme du système sud-coréen.

Le PISA, programme international de suivi des acquis, cherche de manière triennale à évaluer les compétences des jeunes et, au travers d’un rapport émis par l’OCDE, dévoile des résultats très attendus par les ministères concernés. Cette année, l’enquête portait sur 470 000 élèves issus de 65 pays (donc des pays membres et non-membres de l’Organisation).

Et le classement final montre une domination asiatique sans précédent avec dans l’ordre : Shanghai, la Corée du Sud, la Finlande, Hong-Kong et Singapour. Sur les dix premiers, ce sont 5 pays d’Asie (+ le Japon) contre deux européens (+ la Hollande), deux d’Océanie (Nouvelle Zélande et Australie) et un américain (Canada). Dans la moyenne de l’OCDE, hormis les Etats-Unis, nous retrouvons que des européens dont la France.

Mais attention ! Ce classement doit être pris avec des pincettes car ce qui est appelé « éducation » dans cette enquête porte sur trois points clés : la compréhension de l’écrit, les mathématiques et la culture scientifique.

En bref, des tests de type QCM (questions à choix multiples) sur le 7e art ou les nouvelles technologies. Et c’est bien là que le point sensible du test du PISA se situe : le QCM.

Il faut savoir que la Corée du Sud est championne du QCM. Les élèves ne travaillent que par ce système.

Si en France, la créativité et le débat sont les bases du système scolaire, la Corée du Sud connaît une éducation complètement amorphe, où la réflexion peut parfois être dépassée par l’esprit « Loto » (probabilité en cochant les cases).

Alors certes, les sud-coréens ont une vie très dure entre 5 et 20 ans, se levant très tôt le matin et se couchant très tard le soir afin de pouvoir suivre des cours supplémentaires dans des instituts spécialisés aux tarifs démesurés (dès 6h du matin et jusqu’à minuit le soir). Certes, ce système fonctionne depuis des années et les Coréens se dévouent totalement à leurs études puis à leur emploi.

Mais une éducation basée sur le « par-cœur » peut-elle vraiment être comparée à l’éducation française ?

Lors d’un échange le mois dernier avec le doyen indien de la KAIST Business School, nous partagions le même regard sur l’éducation coréenne : « les élèves ont une grande marque de respect envers leur professeur en Corée du Sud, composante même de la culture confucéenne, mais cela se traduit de manière négative car les interactions sont limitées ».

A aucun moment de leur scolarité, les Coréens n’apprennent à débattre, à développer des argumentations. Ce n’est pas étonnant de voir chaque année de plus en plus d’étudiants Coréens quitter les bancs des campus universitaires de la péninsule pour rejoindre les grandes universités américaines ou chinoises.

Lorsque l’on sait que des missions en Finlande et en France, pour ne citer que ces pays, ont été opérées par le Ministère de l’éducation coréen il n’y pas si longtemps que cela afin d’analyser le système éducatif européen et d’en tirer les meilleurs éléments pour application en Corée, il n’est pas interdit de se poser des questions sur la véracité de l’enquête PISA-OCDE.

La comparaison des systèmes éducatifs internationaux impliquent à n’en pas douter une prise en considération nécessaire des facteurs culturels de chaque pays.

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