Ensayo: El deseo

Le Désir:

Le désir se définit par le manque, La conscience ca serait la représentation du monde présent, or une des caractéristiques de l’homme. Il y a chez tous sujet un conflit entre la conscience et l’imagination, qui construit un monde déférent, cet écart entre un réel et un virtuelle, entre un monde perçu et imaginé, est l’expression du désir, le désir serait donc un interface entre la conscience et l’imagination. Il pourrait se définir comme la sensation d’un manque qu’il ne faudrait remplacer pour être satisfait sinon heureux, il faut donc distinguer le désir de l’envie.

1-L’ambiguité du désir :

a) Le désir comme souffrance : Pour Schopenhauer, l’essence de l’homme, c’est l’effort dans la mesure ou vivre ce n’est pas répéter indéfiniment á l’identique ce que nous sommes, mais c’est chercher á aller au-delà de nous-même, á s’arracher á notre condition et á se développer. C’est ce qu’on a appelé la volonté de puissance (élan vital). Le désir est donc l’écart entre le monde réel et imaginaire. Il se présente sous le mode de la souffrance des mêmes échecs.                                                                                                                                         Selon Schopenhauer qui á une vision très pessimiste ;  le désir est le bonheur illusoire et éphémère, momentané. L’ennui vient très vite, puis pour combler l’ennui, un nouveau désir nait, donc on n’aura jamais de satisfaction permanente. La vie est faite de 2 éléments essentiels, « elle oscille comme un pendule de droite á gauche de la souffrance á l’ennui »                                                                                                                                                              

b) Critiques et limites : On a eu des rejets. Certains On construit une critique théorique de Freud ; la première est celle de Sartre celui-ci considère la psychanalyse comme le moyen illégitime de responsabiliser les individus. Autrement dit ; le recours à l’inconscient permettrait de tous excuser. Je n’aurai pas d’inconscient mais de mauvaise foi, et dans cette dernière je refuse de prendre conscience de ce qui se passe en moi, de chercher á me connaitre. La deuxième est plus complexe, celle de Deleuze qui va remettre en question la notion de désir inconscient, car le concept de désir lui-même était mal compris par Freud, il faut penser le désir comme un argument ; donc une conclusion complexe.                                                         Il y a une tragédie de désir, le désir n’atteint pas une satisfaction, car le désir ne me provoque qu’une satisfaction momentané, duquel est substitué l’ennuie.

c) La richesse du désir : Le problème de la position de Schopenhauer ; qu’il dit désirer c’est souffrir, donc  selon lui pour ne pas souffrir il faut plus désirer. Il y a toute une logique derrière le désir, Rousseau nous dit ;  « malheur a celui qui n’a plus rien á désirer », il perd pour ainsi dire tous ce qu’il procède. Il dit aussi ; « le pays des chimères est le seul qui soit digne d’être habité »                                    

d) Le désir comme construction symbolique: Dans le texte de Frédérique Moreau, le désir ne peut se réduire a un seul objet ; madame Arnoux. Comme le fait Schopenhauer après lui pour condamné le désir sur le mode suivant ; le désir est un objet non réalisé et l’absence de cet objet est donc une souffrance. Le texte nous montre au contraire que le désir est bien une construction complexe, en effet Frédéric n’adore pas cette femme en tant qu’une personne, mais en tant qu’un enveloppe. On voie que désirer n’est pas chercher quelque chose mais le construire, cette construction nous permet de comprendre que le désir n’est pas une souffrance ; ni même la promesse de jouissance potentiellement impossible. Dans une construction ; on voit que le désir puisse faire souffrir, mais en tant qu’une construction á explorer modifiant ma exploitation du monde, cette souffrance est très paradoxale ; car c’est une souffrance heureuse qui me dévoile autrui comme infini.

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