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Les origines


Enviado por   •  28 de Mayo de 2015  •  Tesis  •  2.408 Palabras (10 Páginas)  •  143 Visitas

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Les origines[modifier | modifier le code]

Selon certaines féministes, inspirées par les travaux de Marija Gimbutas, les sociétés de la préhistoire auraient connu des formes de pouvoir matriarcal, fondés sur le culte de la « Grande Déesse ». Ce sont les femmes qui auraient ainsi soi-disant inventé l'agriculture. Pourtant, elles auraient pâti de la seconde révolution néolithique, à l'origine de la sédentarisation, mais aussi de la guerre livrée à la nature et aux autres peuples. Surtout, les envahisseurs indo-européens auraient porté un coup fatal au matriarcat. Claudine Cohen remarque cependant que le culte de la mère peut exister dans des sociétés misogynes, et que rien ne permet vraiment de dire « ce qui dans les rares vestiges de la préhistoire ressortit à l'activité de l'un ou l'autre sexe ». L'anthropologue Françoise Héritier a travaillé sur ce point.

Antiquité méditerranéenne[modifier | modifier le code]

Égypte[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Place de la femme dans l'Égypte antique et Pleureuse dans l'Égypte antique.

Aline, portrait funéraire du Fayoum

On n'a que peu d'informations sur la vie quotidienne des femmes et de leur statut dans l'Égypte ancienne. Comme dans toutes les civilisations antiques, il y eut quelques souveraines ou régentes qui parvinrent à régner, telles Nitocratis ou Hatchepsout. Certaines semblent avoir joué un certain rôle politique à côté du pharaon, comme Néfertiti, qui disparait de la scène assez mystérieusement. La vie de la Grande épouse royale, telle celle de Néfertari ou Isisnofret, épouses de Ramsès II, est assez bien connue, mais leur rôle politique était limité à la représentation. En général, leur fonction se limitait à assurer une descendance et à gérer les activités du Harem Royal, dont les Égyptiens semblent avoir été les inventeurs[réf. nécessaire].

Les mariages étaient arrangés (parfois dès l'âge de six ans[réf. nécessaire]) le plus souvent par le père de l'épouse et le prétendant.

Pharaon a un harem, et peut épouser sœurs et filles ; toutefois, l'homme égyptien est monogame et ces pratiques incestueuses ne lui sont pas autorisées6.

Les femmes étaient strictement astreintes à la monogamie, l'adultère sévèrement réprouvé. Seul le rôle de mère était valorisé, et l'exercice de toute profession constituait une forme de déchéance sociale, à l'exception de fonctions religieuses ou honorifiques6.

Tous les textes de référence d'époque en notre possession sont rédigés par des hommes. En effet, les femmes sont exclues de l'apprentissage systématique de l'écriture, et donc de toutes les pratiques administratives (gestion, législation, vie politique). Ces textes accordent le droit au divorce, y compris sur demande de l'épouse, et en cas de divorce ou veuvage, la femme reçoit une aide sociale. En cas de répudiation, il est même prévu qu'on lui verse une pension, mais toutes ces mesures laissent aussi entrevoir combien toute femme, en Égypte ancienne, demeure strictement dépendante des hommes, ne pouvant de toute façon pas avoir d'autonomie professionnelle et financière sans être renvoyée à la marge6.

Les cas de pharaons femmes sont rares. Seulement 6 sur 3000 ans d'Histoire, et la majorité d'entre elles sont à cette place dans des contextes de crises de succession. La plus célèbre d'entre elles, Hatchepsout, se fit même représenter en homme6 ! Certaines ont même été "oubliées" sur les listes royales par les scribes[réf. nécessaire] ; c'est dire le peu de considération qu'elles avaient.

Contrairement à ce que certains cherchent à faire croire[réf. nécessaire], d'autres civilisations antiques d'Orient comptèrent de nombreuses femmes régnantes[réf. nécessaire]. Ce n'est ni une invention égyptienne ni même une pratique courante en Égypte[réf. nécessaire].

Toutes les études "sérieuses" sur ces questions mettent en avant le fait que l'Égypte fut bien, tout au long de son histoire, une société patriarcale[réf. nécessaire]. Et même si certains codes de loi proclament bien une égalité entre l'épouse et l'époux, dans les faits, il en va différemment[réf. nécessaire].

Il en va de même pour de nombreuses fonctions politiques et professionnelles, interdites aux femmes, et il a fallu attendre l'époque hellénistique pour voir quelques évolutions sur ce point[réf. nécessaire].

Perse[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Femme iranienne.

Une mosaïque de l’ère Sassanide déterrée à Bishapur. Certaines mosaïques représentaient des femmes dévêtues. Celle-ci est conservée au Louvre.

Il est un fait indiscutable qu’à Persépolis, où la pierre conserve l’Histoire de la Perse antique, que les femmes sont absentes. Une grande partie de Persépolis et plus particulièrement les intérieurs ayant été détruits par Alexandre le Grand et par le temps, certains chercheurs pensent qu’il est possible que certaines de ces parties aient pu représenter des femmes. Cependant, il y a de nombreux autres exemples de pierres ayant préservé la figure de femmes de la Perse antique.

D’un autre côté, les femmes ont joué un rôle important dans la vie quotidienne sous la dynastie Achéménide. Elles travaillaient au côté des hommes dans les ateliers et y recevaient le même salaire qu’eux.[réf. nécessaire] Les femmes de haute naissance avaient même une influence sur les affaires de l'État. Les femmes membres de la famille royale possédaient leurs propres domaines, et nombre de documents parvenus jusqu’à nous témoignent de leur implication dans la gestion des affaires : des lettres sur l’acheminement du grain, du vin, et des animaux jusqu’au palais depuis des possessions lointaines. Par exemple, les seules limites à l’autorité de la reine douairière étaient fixées par le souverain lui-même. De telles coutumes persistèrent jusqu’à l’empire sassanide, avec moins d’importance cependant. Purandokht, qui était la fille du roi Khosrau II gouverna l’empire perse durant presque deux ans avant d’abdiquer. À cette époque, le plus haut rang féminin était tenu par la mère du roi, puis la mère du prince héritier et enfin les filles et sœurs du roi.

Les femmes qui n'étaient pas de condition noble disposaient d'une

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