ClubEnsayos.com - Ensayos de Calidad, Tareas y Monografias
Buscar

COMENTARIO LARBAUD


Enviado por   •  24 de Julio de 2013  •  1.153 Palabras (5 Páginas)  •  314 Visitas

Página 1 de 5

Analyse de « Le pauvre chemisier »

De nos jours il faut dire que Valery Larbaud a été une figure de proue dans le premier quart du XXe siècle. Il a été assez méconnu. Il n’a pas pu dédier beaucoup de temps à sa production personnelle, car il travaillait comme traducteur. Après sa mort il est rentré entre les 10 écrivains contemporains qui pouvaient représenter la France dans l’exposition universelle.

Les œuvres qu’il nous a léguées reflètent cette soif de renouvellement et de modernité qui caractérisèrent ses contemporains avides. Les récits en monologue intérieur, ces proses lyriques, ce mélange des genres entre autres aspects en sont bien des exemples et constituent un point d’aboutissement d’une trajectoire de recherche de nouvelles voies pour la littérature.

Ces textes comportent déjà des indices qui revendiquent une nouvelle conception de la littérature. Tel est le cas du conte Le pauvre chemisier ; cette parodie des contes moraux et philosophiques du XVIIIe siècle, du roman du Jeune homme pauvre d’Octave Feuillet, par les dialogues intertextuels et par la pratique réflexive qui scandent ses pages établit bien certains des paramètres annonciateurs d’une nouvelle conception de la littérature.

C’est par rapport à ce « replis sur soi de l’écriture » et l’analyse du jeu intertextuel, qu’il faut souligner l’intérêt de ce texte malheureusement sous-estimé.

Cette œuvre contribue à ce discours métalittéraire qui nous proposent les nouvelles voies et à l’utilisation de ce genre de réflexivité. Comme je viens de dire, le conte de Le Pauvre Chemisier, est une parodie des contes moraux, c’est une preuve de ce penchant de Valery Larbaud envers la modernité.

L’auteur met en scène comme personnage central à A. O. Barnabooth. L’auteur préfère parler de soi-même à la troisième personne, il ne donne pas une vision intérieure de son moi, on assiste à un récit qui narre l’histoire d’un pauvre chemisier. C’est que nous voyons dans cette œuvre n’est qu’une vision extérieures qui complète une vision intérieure.

Tout au long du récit, il va établir un parallélisme entre Barnabooth-personnage qui va tenter de corrompre Hildegarde et Barnabooth-auteur qui se sert du conte moral pour parodier le genre.

Quelques choses y visibles que l’on peut souligner, sont – par exemple- : l’amour aux langues, la narration du conte – le narrateur c’est un jeune homme, ce n’est pas Barnabooth -, l’existence de jeux d’oppositions entre un jeune homme très bien habillé et un homme pauvre qui apparaît quelques pages auparavant, l’intertextualité avec d’autres personnages, la construction « Il était une fois… » nous fait deviner qui est un conte, la sensibilité avec les langues (p.28  il joue avec la manière de prononcer dans une autre langue, il donne une grande importance aux mots), par exemple : « Vous havez pas des dames ici, donc ? et alors, vous menteur, pourquoi havez-vous advertisé dans cet livre ? » - prononciation anglaise-.

Traitement du narrateur dans les œuvres de Larbaud, A. O. Barnabooth.

Barnabooth est élargi, sensibilisé, infiniment plus sympathique que le premier Barnabooth. Il a une intelligence plus ouverte, le sens de la fraternité universelle, il est un homme qui essaie de comprendre le monde sous tous ses aspects, et qui y fait des plongées profondes.

C’est que l’on y trouve, c’est un poète hétéronyme jouant sur l’humour et l’ironie qui le caractérisent. Ce jeu est exécuté à partir du traitement du narrateur. Il est un narrateur conventionnel, omniscient, mais pudique et réticent.

Le narrateur dans Le pauvre chemisier est omniscient et en 3eme personne. Le narrateur fait des éclaircissements entre parenthèse en révélant

...

Descargar como (para miembros actualizados)  txt (7.5 Kb)  
Leer 4 páginas más »
Disponible sólo en Clubensayos.com