Artistica
Enviado por leonardosoto • 12 de Mayo de 2014 • 2.866 Palabras (12 Páginas) • 150 Visitas
Dressée au carrefour, croisée des chemins symboliques,
une croix de bois ravinée par les pluies, crevassée de soleil,
hideuse et noire comme le péché des hommes,
qui cloua sur ses bras Jésus de Nazareth,
attend que sur elle se pose un regard du passant,
témoignage silencieux et dépouillé d´indulgence
avertissement solennel des fins inéluctables
auquelles se condemne, gorgée d´indifférence
une génération dépourvue d´Amour.
Mais si les mauvais raillent et ricanent
si les autres passent sans même lever les yeux
comme si ces bras tendus vers l´Infini
ne les touchaient pas davantage que ceux d´un poteau indicateur.
Si les pleutres se signent furtivement
si les meilleurs haussent une epaule pitoyable
C´est tout…
C´est tout ce que sugère à ces multitudes
l´immense lecon du Mont des Oliviers
dissimulant sous la morale,
l´essence même, le plus haut principe
par quoi s´équilibrent les Mondes.
Sons et couleurs, parfums et formes,
dans la Loi qu´énonca l´homme martyrisé
tient le secret de l´Univers, la Force initiale
la fin et le moyen de toute chose
que seuls discernent les voyants:
Ceux qui savent comment la pensée fulgurante,
l´idée fait son chemin,
tel un caillou jeté d´une main sûre
contre le mur lointain qui le renvoie
vers celui qui l´a lancé.
Je ne sais Fils de mon sang si tu es DIEU
comme on se plait â le dire.
Si tu ne fus qu´un malhereux Génial
dont le cœur insatiable avait besoin pour s´assouvir
de découvrir aux tiens au dela des voies justes
le sentier plus difficile des pardons accordés.
Je ne sais si tu fus le Méssie ou pauvre hére
tout entier déchiré avant que de mourir,
car tu savais le mal des hommes, la haine vive
fichée comme une épine en chacun d´eux,
au vif d´eux mêmes et que tu arrachais de leurs âmes
en meurtrissant la Tienne.
Mais je sais Fils de mon sang que c´est a Toit que j´appartiens
de Toi que je suis née a la réelle vie.
Par Toi que j´ai vaincu le ombres de la nuit,
les angoisses de la Mort.
L´affreux torment des solitudes,
Le vide étincelant des amours
Et l´absurde sentiment de l´effort inutile.
Fils de mon sang en qui se réfugie ma faiblesse
vaincu auquel on doit faire une légende
pour sauver les apparences et donner au Temps qui aurait
le dérisoire avantage de pouvoir jeter l´opprobre
au visage de ceux qui voulurent ton supplice,
c´est à Toi que j´apporte l´offrande
chaque jour renouvellée d´un effort su moi- même.
Sans confession, sans hostie consacrée
Du mieux que je le puis Jésus, je te recois,
Pour l´amour de l´Amour pantelant et dédaigné,
Pour ton immense amour de Vaincu… triomphant!
Pour Serge Raynaud de la Ferrière
ce témoignage d´une étape
Côte d´Azur, Juin 1951
RENÉE DAVIS
Calvario para un Viernes Santo
Erecta,
En la encrucijada,
cruzada por los caminos simbólicos,
una cruz de madera,
surcada por las lluvias y resquebrajada por el sol,
negra y odiosa
como el pecado de los hombres
que clavó en sus brazos
a Jesús de Nazareth,
espera la mirada del transeúnte.
Testimonio silencioso
y carente de indulgencia,
advertencia solemne de fines ineluctables
a los que se condena,
pletórica de indiferencia,
una generación
carente de Amor.
Mas si los malvados se mofan
y propasan
y otros siguen aún sin levantar la mirada,
(como si los brazos tendidos al infinito
no conmovieran más que un poste del camino);
si furtivamente los cobardes se persignan,
si lastimosamente se alzan de hombros los mejores,
...